Monero ne s'engage pas seulement à créer une monnaie fongible, mais également à continuer la recherche dans le domaine de la confidentialité financière qu'impliquent les cryptomonnaies. Vous trouverez ci-dessous le résultat du travail de notre Laboratoire de Recherche Monero, d'autres rapports s'y ajouterons.

Rapports du Laboratoire de Recherche Monero

Résumé : Ce bulletin de recherche décrit une attaque plausible sur un système anonyme basé sur les signatures de cercle. Nous nous appuyons sur le protocol de cryptomonnaie CryptoNote 2.0 apparemment publié par Nicolas van Saberhagen en 2012. Il a déjà été démontré que l'intraçabilité obscurcissant une pair de clefs à usage unique peut être dépendant de l'intraçabilité de toutes les clefs utilisées dans la composition de cette signature de cercle. Cela rend possible des réactions en chaine de la traçabilité entre les signatures de cercle, pouvant causer une réduction drastique de l'intraçabilité de l'ensemble du réseau si les paramètres sont piètrement choisis et si un attaquant possède un pourcentage suffisant du réseau. Les signatures sont cependant toujours à usage unique, et une telle attaque ne permettrait pas nécessairement de violer l'anonymat des utilisateurs. Cependant, une telle attaque pourrait potentiellement réduire la résistance dont fait preuve CryptoNote contre l'analyse de la chaîne de blocs. Ce bulletin de recherche n'a pas fait l'objet d'un examen par des tiers, et ne reflète que les résultats d'investigations internes.

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Résumé : Le 4 Septembre 2014, une attaque nouvelle et inhabituelle a été lancée contre le réseau de cryptomonnaie Monero. Cette attaque a segmentée le réseau en deux sous-ensembles distincts qui refusaient d'accepter les transactions légitimes de l'autre sous-ensemble. Cela causa une myriade d'effet, qui n'ont pour le moment pas tous été identifiés. L'attaquant a disposé d'une courte fenêtre temporelle pendant laquelle une forme de contrefaçon pu, par exemple, avoir lieux. Ce bulletin de recherche décrit les lacunes du code de référence CryptoNote ayant permis cette attaque, décrit la solution initialement mise en avant par Rafal Freeman de Tigusoft.pl et ultérieurement par l'équipe CryptoNote, décrit les correctifs actuels du code de base de Monero et donne des détails concrets sur ce que le bloc fautif a causé au réseau. Ce bulletin de recherche n'a pas fait l'objet d'un examen par des tiers, et ne reflète que les résultats d'investigations internes.

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Introduction : Récemment, quelques vagues de frayeurs concernant le code source et le protocole CryptoNote on circulé sur internet fondé sur le fait qu'il s'agisse d'un protocole plus complexe que, par exemple Bitcoin. Ce rapport tentera d'éclaircir ces méconnaissances et avec un peu de chance retirera une partie du mystère entourant les signatures de cercle de Monero. Nous commencerons par comparer les calculs mathématiques impliqués dans les signatures de cercle CryptoNote (comme décrit dans [CN]) à ceux de [FS], sur lesquelles est basé CryptoNote. Après cela, nous comparerons les calculs mathématiques des signatures de cercle à ce qui se trouve actuellement dans la base de code de CryptoNote.

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Résumé : Nous avons identifier plusieurs attaques d'analyse de la chaîne de blocs pouvant dégrader l'intraçabilité du protocol CryptoNote 2.0. Nous analysons de possibles solutions, discutons de leurs avantages et inconvénients et recommandons des améliorations du protocole Monero qui devraient fournir une résistance à l'analyse de la chaîne de blocs de la cryptomonnaie sur le long terme. Nos recommandations d'améliorations incluent une politique minimale protocolaire de mixage des entrées minimale de n = 2 sortie distantes par signature de cercle, une augmentation protocolaire de cette valeur à n = 4 au bout de deux ans et une valeur par défaut dans le portefeuille à n = 4 dans l'intervalle. Nous recommandons également une méthode d'émission des sorties Monero "à la torrent". Nous discutons aussi d'une méthode de sélection du mixage des entrées non-uniforme et dépendante du temps pour atténuer les autres formes d'analyse de la chaîne de blocs identifiés ici, mais nous ne faisons aucune recommandations formelles de son implémentation pour diverses raisons. Nous y détaillons par ailleurs les répercussions découlant de ces améliorations. Ce bulletin de recherche n'a pas fait l'objet d'un examen par des tiers, et ne reflète que les résultats d'investigations internes.

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Résumé : Cet article présente une méthode de masquage du montant des transactions dans la cryptomonnaie anonyme fortement décentralisée Monero. De la même manière que Bitcoin, Monero est une cryptomonnaie basée sur un processus "d'extraction minière" basé sur une preuve de travail. Le protocole originel de Monero était basé sur CryptoNote , qui utilise les signatures de cercle et des clefs à usage unique pour masquer l'origine et la destination des transactions. Récemment, une technique utilisant un mécanisme déterministe pour masquer le montant d'une transaction a été étudié et implémenté par Gregory Maxwell, l'un des développeur principaux de Bitcoin. Dans cette article, nous exposons un nouveau type de signatures de cercle, une Signature de Groupe Associable Anonyme et Spontané à Plusieurs Niveaux permettant de masquer les montants, les origines et les destinations des transactions avec une efficacité raisonnable et une génération de pièces de monnaie vérifiable et fiable. Quelques extensions protocolaires sont fournies, telles que la preuve à divulgation nulle de connaissance de Schnorr, et les multi-signatures de cercle. L'auteur voudrait faire remarquer que les premières ébauches ont été publiées dans la communauté Monero et sur le canal IRC de recherche bitcoin. Des brouillons de chaîne de blocs sont disponibles dans [14], montrant que ce travail a débuté à l'été 2015 et s'est achevé début octobre 2015. Une impression électronique est également disponible sur http://eprint.iacr.org/2015/1098 .

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